Perte de chance : ce risque (inadmissible) existe aujourd'hui en France du fait du COVIS-19. Les services de réanimation sonr surbookés. Il faut bien comprendre que le virus n'a pas l'exclusivité de la réanimation. Beaucoup d'autres pathologies aigues justifient d'un séjour en réanimation. L'épuisement des équipes médicales, le centre 15 qui explose, l'infarctus ou l'accident vasculaire cérébral qui arrivent en urgence , on doit faire face pour toutes ces pathologies en même temps. Enfin l'âge, les facteurs de co morbidité représentent un autre motif de choix. Et c'est ce qui pose un problème éthique important et c'est ce qui amène au concept de perte de chance car chaque jour il y a aura à faire des choix, le choix du patient à traiter ou ne pas traiter.Un problème difficile, qui jusqu'à présent ne se posait pas ou très peu. Mais aujourd'hui tout va devenir différent. "Ce que l'on apprend au milieu des fléaux, c'est qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser." Albert Camus, La Peste. Un début de réponse, une équipe médicale va être confronté au choix de soin de plus en plus souvent, le moins souvent possible mais ce sera une réalité . "La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile." rappelle Hippocrate avec justesse, il ajoute " De deux douleurs simultanées, la plus forte obscurcit l'autre". Ce ne sont que des phrases ces citations mais elles mettent le doigt sur la décision médicale, difficile décision parfois. Les soignants dans ce contexte devront être accompagnés et aidé de même que les familles.
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