Les Trois lois fondamentales de la robotique par Issac Asimov
1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.
2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.
3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi
"ce livre captivant et richement illustré, Adrienne Mayor raconte l’histoire fascinante de la façon dont les anciens mythes grecs, romains, indiens et chinois envisageaient la vie artificielle, les automates, les appareils auto-mobiles et les améliorations humaines - et comment ces visions se rapportent et reflètent l’invention ancienne de véritables machines animées. Dès Homère, les Grecs imaginaient des serviteurs robotiques, des statues animées et même des versions anciennes de l’intelligence artificielle, tandis que dans la légende indienne, les précieuses reliques de Bouddha étaient défendues par des guerriers robots copiés sur des conceptions gréco-romaines pour de véritables automates." Amazon
Voici une synthèse deGods and Robots: Myths, Machines, and Ancient Dreams of Technology d’Adrienne Mayor par PERPLEXITY/IA
Résumé de l’ouvrage
Gods and Robots explore comment les civilisations anciennes, notamment grecque, romaine, indienne et chinoise, ont imaginé des robots, des automates et des formes de vie artificielle bien avant l’ère technologique moderne. L’auteure, Adrienne Mayor, s’appuie sur les mythes, la poésie, la philosophie et l’art pour montrer que l’idée de créer la vie par le savoir-faire (la « bio-techne ») est profondément ancrée dans l’imaginaire humain.
Points clés
-
Mythes et automates antiques : Les récits anciens regorgent d’exemples de statues animées, de guerriers mécaniques et d’appareils automatisés. Le plus célèbre est Talos, le géant de bronze créé par Héphaïstos, chargé de défendre la Crète contre les envahisseurs. Talos, véritable robot mythologique, patrouillait l’île, lançait des rochers sur les navires ennemis et pouvait, en se chauffant au rouge, embraser ses adversaires pour les tuer
-
Vulnérabilité et éthique : Talos possède un talon d’Achille, un clou de bronze à la cheville qui scelle sa « vie » (un tube rempli d’ichor, le fluide vital des dieux). Médée, la magicienne, exploite cette faiblesse pour le détruire, soulevant des questions sur la mortalité, la vulnérabilité et l’éthique des créatures artificielles.
-
Prométhée et l’innovation technique : Le mythe de Prométhée, qui vole le feu aux dieux pour le donner aux hommes, symbolise la quête humaine d’amélioration et de création technologique. Ce mythe met en lumière la dépendance de l’humanité à la technologie et les dilemmes éthiques liés à l’amélioration des capacités humaines.
-
Innovations réelles et imaginaires : Au-delà des mythes, l’ouvrage relate l’existence d’automates réels, comme les inventions de Dédale (ailes d’Icare, vache de bois pour Pasiphaé), ou encore la colombe volante d’Archytas, qui témoignent d’une fascination ancienne pour la mécanique et l’ingénierie
-
Influence culturelle : Mayor montre comment ces mythes et inventions ont circulé entre différentes cultures, influençant les conceptions de la vie artificielle et de la robotique dans l’Antiquité et au-delà.
-
Lien avec la modernité : L’ouvrage établit un parallèle entre les rêves anciens d’automates et les avancées actuelles en robotique et intelligence artificielle, soulignant la continuité de la quête humaine pour créer la vie et dépasser les limites naturelles.
Conclusion
Gods and Robots révèle que la fascination pour la création de vie artificielle et l’automatisation n’est pas un phénomène récent, mais une constante de l’histoire humaine.
Les mythes anciens, tout en étant des récits imaginaires, ont inspiré la science et la technologie, posant déjà des questions éthiques et philosophiques qui restent d’actualité aujourd'hui
Talos est une figure majeure de la mythologie grecque, principalement connue comme le géant de bronze gardien de la Crète. Plusieurs versions de son origine existent, mais la plus répandue le présente comme un automate ou un géant forgé par Héphaïstos, le dieu forgeron, à la demande de Zeus ou offert à Europe (ou parfois à Minos) pour protéger l’île contre les envahisseurs
-
: Talos patrouille trois fois par jour autour de l’île, lançant des rochers sur les navires qui s’approchent trop près et brûlant les marins qui tentent de débarquer en les serrant contre sa poitrine incandescente.
-
: Son corps est entièrement en bronze, sauf une veine à la cheville, protégée par une membrane très fine ou un clou en bronze. Cette veine contient son fluide vital, semblable à du plomb fondu.
-
: Lorsque les Argonautes, menés par Jason, arrivent en Crète, la magicienne Médée intervient. Selon les versions, elle hypnotise Talos, le rend fou avec ses potions, ou lui promet l’immortalité avant d’enlever le clou de sa veine, provoquant la fuite de son fluide vital et sa mort.
-
: Certains récits racontent que Talos se blesse à la cheville sur un rocher, ou qu’il est tué d’une flèche dans le talon par Poéas, le père de Philoctète.
-
: Un autre Talos (parfois appelé Calos) est le neveu et l’apprenti de Dédale, célèbre pour avoir inventé la scie, le compas et le tour du potier. Jaloux de son génie, Dédale le précipite du haut de la citadelle d’Athéna. La déesse le transforme alors en perdrix, qui ne vole jamais haut en souvenir de cette chute.
-
: Dans certaines traditions, Talos est le fils de Crès et le père d’Héphaïstos, ou le dernier représentant de la race de bronze.
Talos incarne la force, l’ingéniosité et la vulnérabilité, symbolisant à la fois la puissance protectrice et la fragilité cachée. Son mythe est souvent cité comme l’un des premiers exemples de robot ou d’automate dans la littérature occidentale "
Commentaire
Décidemment nous n'avons rien inventé et nous croyons le contraire....à tord !
Le concept du robot est donc très ancien.
L ' homme a sans cesse besoin d'innover, c'est encore vrai aujourd'hui avec l'intelligence artificielle toujours dans le même but d'améliorer l'avenir.
Une fois de plus l'histoire du passé nous éclaire sur l 'avenir, ces retours en arrière sont toujours instructifs.
Mais l'IA ne rentre pas dans l'imaginaire , elle fait partie du monde réel avec tout ce que cela comporte, bénéfice et risque.
Le point important c'est celui de la nécessité de conserver la présence humaine et encore plus le contrôle humain de l'IA.
Article inspiré par le Pr Grigorios Gerotziafas (Paris)
Copyright :Dr Jean Pierre Laroche/ 2025